“Daughter(s)” Houda Bensebaa

Les RIP ou le festival de Cannes de la photo…
Sauf que l’évènement se déroule sans Croisette mais autour des sublimes Arènes d’Arles, vous voyez, cette petite ville classée patrimoine de l’UNESCO qui a eu pour architecte, le modeste Jules César…

Chaque année, les passionnés de photo prennent leur dose d’expos, de découverte d’artistes, de pratique photographique... Bref, ceux qui savent vous le diront, ce trimestre arlésien est à vivre, revivre et à inscrire à sa routine culture.

Ce qu’on aime dans les Rencontres, ce sont les valeurs que véhicule ce festival, né en 1969 du trio Lucien Clergue, photographe, Michel Tournier, écrivain, et Jean-Maurice Roquette, historien et conservateur du Musée Reattu.
L’idée principale est comme son nom l’indique de transmettre, partager, échanger bref “se rencontrer” !
Artistes émergent.e.s ou reconnu.e.s, professionnel.le.s, passionné.e.s de photographie (du monde entier !), des commissaires d’exposition, tous se retrouvent à tailler l’bout d’gras devant des formats XXL, en s’échangeant les 06.
What else ?!

Et bien, les expos en marge du festival : le OFF.
Quand la ville d’Arles se transforme en un véritable terrain de jeu créatif, tout le monde joue !

Alors cette année et pour la deuxième fois consécutive, nous déroulons le tapis rouge à un.e photographe durant tout l’été.

Cette saison, c'est la talentueuse Houda Bensebaa, jeune artiste des Beaux-Arts de Marseille, qui déposera ses œuvres sur nos murs, du 4 juillet au 23 septembre.

Le vernissage aura lieu vendredi 7 Juillet, en présence de l’artiste et du commissaire d’exposition, Florent Basiletti.

Extrait de l’exposition ©HoudaBensebaa et Inès Haderr

Houda Bensebaa est née en 1998 à Casablanca, Maroc.

Elle est diplômée des beaux arts de Marseille, où elle vit et travaille.

Sa pratique prend racine dans la photographie : l’autoportrait ainsi que le montage continuel

d’images issues de ses albums familiaux.

Elle s’étend par ailleurs jusqu’à l’écriture et la poésie.

Elle interroge les représentations sacralisées et archétypées de corps féminins fonctionnels

dans des dimensions culturelles et religieuses, dans la mémoire collective, l’histoire de l’art

et au sein de la famille, comme institution.

Son support essentiel est le souvenir: “je documente, fragmente et rejoue mon récit de vie

intime en poussant les figures jusqu’à épuisement et disparition, pour comprendre et placer

ce récit de placard dans la grande histoire.”

Houda.bensebaa@gmail.com

Instagram: @Houdabensebaa

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